CATÉGORIE : LA VIE SUR LA RIVIÈRE
TYPE : RANDONNÉE
THEME : GÉOGRAPHIE
COMMUNE : MAULÉON La Chapelle Largeau
Chemin creux l'Enfer, à la borderie. Dans le bocage vendéen, vous emprunterez des chemins encaissés, bordés de chaque côté par un talus surmonté de haies d’arbres ou d’arbustes. Ces chemins creux sont un élément du patrimoine naturel tout autant que du patrimoine historique. À l’origine conçus pour faire passer les charrettes et autres engins de service à travers le bocage, ils en sont devenus une particularité, voire un élément d’identité. Pendant les guerres, ils ont parfois servi d’abri aux soldats et aux paysans. Les talus qui bordent les chemins creux peuvent être naturels ou artificiels. Ils sont alors constitués de blocs de pierre superposés et maintenus avec de la terre. Surmontés d’une haie arborée, ils apportent de la matière organique, hébergent des espèces variées et jouent un rôle de corridor biologique. L’érosion et les passages continus ont parfois accentué l’enfoncement des chemins. Ceux-ci deviennent alors des abris ombragés, frais et humides. Malgré leur intérêt écologique, beaucoup de chemins creux n’ont pas résisté à la modernisation des techniques agricoles, l’agrandissement des parcelles et l’agriculture intensive. Aujourd’hui, les politiques agricoles valorisent et s’attachent à préserver ces espaces de biodiversité. Éléments du patrimoine culturel et agraire, ils procurent en outre, un couvert rafraîchissant aux promeneurs durant les chaleurs de l’été. La photo ci contre montre un chemin creux à la Roche Pépin, le long de la Maine.